L'histoire de la maison Ackley, la maison légalement hantée de l'Amérique

L'histoire complète de la maison Ackley est présentée dans la saison 2, épisode 2 du podcast de la maison hantée de House Beautiful, Maison sombre. Écoutez l'épisode ici.

Maisons hantées, histoires de fantômes et activités paranormales - généralement, ces sujets sont relégués à la légende ou aux traditions. Mais il existe au moins un exemple d'un sujet aussi subjectif (pour ne pas dire difficile à prouver) trouvant une place durable dans le canon juridique. La première maison à être déclarée légalement hantée aux États-Unis se trouve à dix minutes en voiture du pont Tappan Zee sur la rivière Hudson depuis Sleepy Hollow, le lieu de naissance duLégende des cavaliers sans têtede Rip Van Winkle.

La maison en question, la maison Ackley, est située au 1 LaVeta Place à Nyack, New York, et est l'une des parties au procès fondateur Stambovski c. Ackley, familièrement appelé "La décision Ghostbusters".

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Le fait qu'une maison ait jamais été considérée comme "légalement hantée" est surprenant - le fait qu'elle se trouve juste à côté de Sleepy Hollow (et que c'est un

victorien), peut-être moins. Y a-t-il quelque chose dans la région qui la rend particulièrement sensible aux visiteurs d'un autre monde, ou est-ce juste une coïncidence? Et juste comment faut-il qu'une maison soit hantée pour qu'un tribunal la reconnaisse? Lisez la suite pour notre enquête.

1 LaVeta Place et les traditions de la famille Ackley

LaVeta Place est un cul-de-sac particulièrement convoité dans la ville de banlieue de Nyack. Construit en 1890, le clin victorien de trois étages au numéro 1 est construit de lambris de bois horizontaux. Il est en retrait derrière une pelouse et surélevé au-dessus de la rivière avec une vue magnifique sur celle-ci depuis presque toutes les pièces et fenêtres. Il dispose d'une charmante tourelle, d'un porche enveloppant pittoresque et d'une piscine clôturée. À l'intérieur, il y a huit chambres et quatre salles de bains et demie. Mais malgré l'espace, la maison a été conçue pour se sentir intime et réconfortante, avec des recoins et des espaces intimes et plus petits creusés dans des pièces plus grandes. Certains des détails d'époque comprennent des vitraux, des planchers de bois franc et des moulures élaborées. On sait peu de choses sur les premiers occupants, cependant, selon les entretiens avec les résidents locaux, il abritait probablement une famille qui est toujours dans la région jusqu'à ce qu'il soit inoccupé pendant environ une décennie dans les années 1960. Alors, qu'est-ce qui a si mal tourné?

Heureusement, 1 LaVeta n'est pas le site de meurtres ou de tragédies très médiatisés. Au lieu de cela, les rumeurs de fantômes remontent au milieu des années 1970 Reader's Digest article intitulé "Notre maison hantée sur l'Hudson" écrit par la résidente Helen Ackley, épouse de George Ackley et mère de quatre enfants maintenant adultes. Elle y écrivait sur les nombreux colocataires fantomatiques de la famille alors qu'ils vivaient (heureusement !) dans la maison.

Les deux parents ont vécu des hantises: plus particulièrement, George jure qu'il a vu une paire de pieds désincarnés vêtus de mocassins marcher à côté de lui depuis le couloir au-dessus de l'escalier dans lequel il se tenait tandis qu'Helen a vu un homme émerger en tenue de guerre coloniale ou révolutionnaire alors qu'elle repeignait le porte d'entrée. Sa fille Cynthia, qui était au lycée à l'époque, était réveillée quotidiennement par quelque chose secouant son lit jusqu'à ce qu'elle demande poliment à la chambre de la laisser dormir. Ce qui peut sembler alarmant pour la plupart a en fait été bien accueilli par les Ackleys; ils avaient l'impression que tous les esprits étaient amicaux, alors ils ont commencé à les considérer comme faisant partie de la famille. Mais avant même qu'ils n'emménagent, les enfants du quartier croyaient que la maison était hantée et disaient: « Madame, vous savez que vous venez d'acheter une maison hantée, n'est-ce pas? quand Helen est arrivée pour la première fois.

Avance rapide jusqu'en 1989, environ 25 ans après que les Ackleys ont emménagé au 1 LaVeta Place et 15 ans après l'impression de l'article, consolidant sa réputation hantée, et Helen était prête à réduire ses effectifs. Elle a donc décidé de mettre la maison en vente avec Richard Ellis d'Ellis Realty. La maison était cotée à un peu moins de 800 000 $ et Helen était ravie lorsqu'un jeune couple, Jeffrey et Patricia Stambovsky, était impatient de lancer le contrat.

Selon Ellis et Cynthia, Helen a en fait révélé la nature hantée dans quelques conversations de passage (si vous demandez à Ellis, il se souvient même qu'elle a refusé de signer sa fin de contrat avant d'avoir eu une conversation avec les Stambovsky à ce sujet), alors que le Les Stambosvsky affirment avoir découvert le folklore local par l'intermédiaire d'un entrepreneur et qu'ils n'auraient pas voulu acheter la propriété si ils savaient. Jeffrey a toujours affirmé qu'il ne croyait pas aux fantômes, mais il Est-ce quecroient au marché et que les autres croient aux fantômes, ce que les personnes superstitieuses peuvent influencer.

Quelle est la décision Ghostbusters?

Parce que ces interactions n'ont pas été correctement documentées, nous ne saurons jamais avec certitude ce que les Stambovsky ont appris ou n'ont pas appris par Helen et Ellis. Quoi qu'il en soit, Helen a été informée que les Stambovsky voulaient se retirer après avoir reçu l'acompte et a déposé une action contre elle pour fausse déclaration frauduleuse sur l'état matériel de la maison (c'est-à-dire qu'elle n'a pas mentionné des fantômes). Stambovsky a également fait valoir que toutes les histoires d'Helen avaient dévalué la propriété, mais le tribunal a d'abord rejeté la plainte et a déclaré qu'Helen n'avait pas l'obligation de divulguer les histoires de maison hantée au Stambovsky.

C'est parce que l'État de New York fonctionnait sous caveat emptor (qui se traduit par "Acheteur méfiez-vous" en latin). Traduction: C'est la responsabilité de l'acheteur, et non du vendeur, de faire preuve de diligence raisonnable et de poser toutes les questions qui l'inquiètent avant d'acheter une propriété. Dans cette décision, le juge a expliqué qu'il y avait déjà suffisamment d'obstacles et d'acteurs dans l'accession à la propriété entre l'évaluateur, l'entrepreneur, l'agent, etc., donc ajouter un voyant à la liste n'est qu'un autre complication.

Insatisfaits, les Stambovsky ont fait appel de la décision, qui a porté l'affaire devant la Cour suprême de l'État de New York. Le juge Rubin n'était pas d'accord avec l'ancien renvoi et a été rejoint par deux autres juges pour former l'opinion majoritaire selon laquelle la mise en garde de "l'acheteur se méfie" doit être mise de côté dans ce contexte car le défaut n'est pas physique. Il s'agit de reconnaître que des choses comme un crime ou une réputation basée sur des événements passés dans un lieu peut dévaluer la valeur marchande dudit bien stigmatisé, et donc, doit être divulguée par le vendeur. De plus, en promouvant ouvertement le folklore auprès de la presse et de la communauté, Helen ne pouvait pas nier ou modifier ce folklore sous serment. Plus précisément, le tribunal a écrit: "Ayant signalé la présence [des fantômes] dans une publication nationale... et la presse locale... l'accusé est forclos à nier leur existence et, en droit, la maison est hantée."

Comme le juriste Eric Goldman nous l'a expliqué, "Helen devait aux Stambovsky le même niveau d'effort promotionnel à cause de son conduite avant le litige." Goldman a poursuivi en disant qu'il ne croyait pas que le tribunal envisageait vraiment de fixer un nouveau précédent. "Je pense que le juge l'a considéré comme un type de décision unique", essayant de trouver une solution équitable et juste pour les deux parties. Il reconnaît également que même si le tribunal a appliqué la norme comme si la maison était légalement hantée, cette « ligne particulière hors de l'avis d'un tribunal figure dans le top 10 des déclarations les plus remarquables que j'aie jamais vues faire par un tribunal », car les histoires de fantômes n'émergent généralement pas dans les salles d'audience, surtout pas en tant que preuves vérifiables, puisque ces déclarations peuvent être (et sont) si facilement mal interprétées par le Publique.

Goldman a souligné que même si cette nouvelle interprétation des lois sur la divulgation de propriété n'était en vigueur que depuis quelques mois, elle est toujours omniprésente, à venir dans de nombreux cours qu'il enseigne en tant que professeur à l'Université de Santa Clara, y compris ceux sur le droit de la propriété, le droit des contrats et la publicité droit. Il ajoute également que les choses se dérouleraient probablement différemment à l'ère numérique, car les acheteurs ont beaucoup plus accès à plus d'informations sur les propriétés potentielles.

Alors, qu'est devenue la maison?

1 LaVeta Place a depuis changé fréquemment de mains, avec Ellis disant "C'est peut-être à cause de l'énergie qui y règne, étant donné qu'il est inhabituel qu'une propriété comme celle-ci change de mains si souvent, mais il pense aussi que ce n'est pas important de divulguer une hantise perçue. Cela dit, aucun des propriétaires ultérieurs n'a signalé de fantômes, dont certains ont été rendus publics. Les figures. À la fin des années 1990, le cinéaste Adam Brooks, qui a co-écrit le scénario de Practical Magic, y a vécu. Après lui, Ingrid Michaelson y a vécu jusqu'à ce qu'elle la vende à nouveau en 2015, date à laquelle la maison a été cotée pour 1,9 million. Elle n'a pas reproché aux fantômes d'être partis et, en fait, ne mentionne jamais rien de la nature paranormale. Un autre résident était le musicien Matisyahu, qui y a vécu pendant quatre ans jusqu'en 2019.

De toute évidence, la maison attire des créatifs fabuleux, Helen Ackley, l'écrivain créatif inclus.

Curieux d'entendre des histoires de fantômes plus approfondies sur la maison Ackley ainsi que des conseils de divulgation d'Eric Goldman? Écoutez l'épisode de cette semaine de notre série de podcasts sur la maison hantée, Maison sombre, pour des histoires de fantômes exclusives et un aperçu de la réputation hantée de la maison notoire.